lundi 25 juillet 2011

SA 2011 - Il n'est d'emploi et de mode que de ce qu'on désire vraiment


Aussi, c'est écrire pour ne rien dire, ou plutôt ne rien écrire qui fasse s'évanouir la chimie du processus. Comment des habitués de la Semaine asymétrique pourraient décrire son fonctionnement, et comment des novices qui la découvrent pourraient décrire leur surprise ? Nous, qui occupons les coulisses, sommes bien en peine de faire la brochure de l'événement. Tout de même, nous savons, et pour cela il faudrait inventer le concept d'une fatalité heureuse : ce qui doit s'accomplir de joie et de contentement s'accomplira dans sa plénitude, jusqu'à l'ivresse et la langue chargée de tabac, les boyaux tordus. Ce qui se prépare nous échappe de toute part, c'est avec cela, que nous ne maîtrisons pas, que nous préparons la Semaine asymétrique. Certes, il se murmure la paix des braves entre gangs marseillais et lyonnais. Mais les Belges ne sont pas disposés à lâcher du lest, ni les Italiens à déposer leurs bilans. A la Cité Massabo, fin novembre, m'est avis que ça va chauffer. Cher public, vous avez déjà votre mot à dire. Venez frapper à la porte rouge du 1 rue Massabo (rue étant un abus de langage, parking étant plus précis), 13002 Marseille, venez partager le bout de gras ou de maigre, c'est selon... La Semaine asymétrique vous appartient aussi. Et qui sait, il se peut qu'un jour vous entriez dans la cinquième dimension qui consiste à faire des films et dans la sixième qui consiste à les projeter en public. Voilà un mode d'emploi extrêmement technique. Il ne reste plus qu'à le traduire en anglais, en allemand, en italien, en espagnol, en chinois, en japonais, en quetchua...
KSL